Emmanuel Macron remonté : « Elle a franchi les limites de l'imbécilité »

Il y a peu, Claire Hédon, Défenseure des droits, avait proposé d’expérimenter des zones sans contrôle d’identité dans l’objectif de lutter contre les discriminations. Une proposition qui n’a pas manqué d’agacer Emmanuel Macron.

Décidément, il n’y a pas que le sujet du confinement qui agace Emmanuel Macron. Vendredi 12 février dernier dans les colonnes de France Info, Claire Hédon, actuelle Défenseure des droits, avait proposé d’expérimenter l‘arrêt des contrôles d’identité afin de lutter contre les discriminations. “Dans 95% des cas les contrôles d’identité ne donnent rien”, avait-elle assuré. Une initiative qui n’a pas été du goût du président de la République à en croire les propos du Canard enchaîné rapportés par BFMTV. “La Défenseure des droits a franchi les limites de l’imbécilité en suggérant de suspendre les contrôles d’identité dans certains quartiers. Elle a oublié qu’elle devait aussi défendre le droitaurait déclaré celui qui prépare sa prochaine campagne électorale.

Remonté contre Claire Hédon, Emmanuel Macron aurait ajouté : “Elle ferait mieux de travailler sur la plateforme anti-discrimination que nous venons de lancer au lieu de proposer des trucs pareils“. La proposition de l’ancienne journaliste aurait également fait grincer des dents les syndicats de policiers. “Ce qu’elle propose revient à créer des zones de non-droit et à abandonner un peu plus les quartiers défavorisés. Le droit des gens à vivre dans la paix ne compte pas ?“, ont-il déclaré. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est également opposé à l’idée de Claire Hédon, déclarant ne pas avoir l’intention de mettre en placedes zones de non-droit et de non-contrôles”.

© Sebadelha Julie/ABACALa Défenseure des droits Claire Hedon lors d’une visite des locaux de la plateforme contre les discriminations, le 12 février 2021

Claire Hédon assure avoir été mal comprise

Voyant la polémique enfler depuis ses dernières déclarations, Claire Hédon a assuré avoir été mal comprise au micro de Europe 1 mardi 16 février. “Quand il y a une atteinte à l’ordre public, quand il y a un comportement suspect, quand il y a une réquisition de la part du procureur. Bien sûr qu’il faut des contrôles”, a-t-elle déclaré, avant de justifier ses propos : “Il y a des quartiers difficiles, mais ce que je dis c’est qu’il y a des contrôles d’identité discriminatoires. La Cour de cassation l’a reconnu en 2016″.

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Crédits photos : Bestimage