Mort « foudroyante » d'Emmanuelle Ajon : de quoi souffrait la femme politique ?

Figure politique bordelaise, Emmanuelle Ajon qui s’était engagée aux côtés du nouveau maire Pierre Humric aux élections municipales s’est éteinte à l’âge 48 ans des suites d’une tumeur au cerveau.

Elle était aimée et respectée de beaucoup. Emmanuelle Ajon, la vice-présidente du Département de la Gironde et adjointe à la mairie de Bordeaux, est décédée mardi des suites d’une tumeur au cerveau foudroyante selon le Huffington Post. Une maladie qui l’aurait emporté en seulement quelques semaines d’après ses proches cités par nos confrères. Mariée à Arnaud Blondel, depuis le 4 juillet dernier, cette figure de la politique bordelaise laisse derrière elle deux enfants. Un drame qui a ému toute la ville à commencer par sa mentore Michèle Delaunay, dans un communiqué relayé par 20 Minutes.

Soignée à l’Hopital Saint-André de Bordeaux, Emmanuelle Ajon luttait depuis plusieurs semaines contre la tumeur qui l’a emporté. “La foudre s’est abattue sur elle, et tout autant sur sa famille, ses amis, ses coéquipiers et nous en restons tous sidérés”, a écrit Michèle Delaunay en conclusion de son communiqué. Le nouveau maire de Bordeaux, Pierre Humric, a exprimé “une infinie tristesse” dans une publication partagée sur les réseaux sociaux. Adjointe de l’édile de la belle endormie, Emmanuelle Ajon s’était fait marier par ce dernier cet été.

Drapeaux en berne dans toute la ville

Figure incontestée de la gauche, Emmanuelle Ajon était également connue pour son combat pour l’écologie et pour celui concernant la protection de l’enfance. Dès l’annonce de son décès, Pierre Humric, le maire de Bordeaux, a décidé de mettre en berne tous les drapeaux de la ville à compter du 16 décembre, et ce jusqu’à l’enterrement de sa troisième adjointe en charge du Service public du logement et de l’habitat. Une décision saluée par Michèle Delaunay dans un tweet qui a tenu à remercier l’édile de la ville pour son geste.

Click Here: Custom stamp die mold and Product

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : UGO AMEZ/SIPA