Koh-Lanta – Olivier, sorti sur avis médical : « On m’a enlevé la vésicule biliaire à mon retour »

Eliminé à cause d’un collier d’immunité en 2011, Olivier est revenu sur Koh-Lanta bien décidé à aller plus loin et conscient des pièges à éviter. Manque de chance : il doit abandonner pour raison médicale. Aujourd’hui, il va mieux, mais il a quand même dû passer par le bloc opératoire à son retour.

Gala : Vous quittez l’aventure pour raison médicale, qu’est-ce qui vous est arrivé exactement?

Olivier : A cause du coup que j’ai fait à Ludovic, je me suis fait un peu trop de bile (rires). Je plaisante, mais j’ai eu des douleurs au niveau de la vésicule biliaire qui était hyper dilatée, on me l’a enlevée trois semaines après mon retour de Koh-Lanta. Sur place, j’ai eu un avis médical du médecin chef d’ALP (la société qui produit l’émission), j’étais ensuite sous contrôle médical du staff et une fois que ma crise s’est terminée je suis rentré en France. J’ai consulté un chirurgien et je me suis fait opérer, en ambulatoire. Je travaillais le lendemain. En m’en débarrassant, je me suis vengé de cette vésicule biliaire qui m’a fait sortir de mon aventure prématurément.

Gala : Qu’est-ce qui est pire : sortir pour une raison médicale ou à cause d’un collier d’immunité comme lors de votre précédente aventure ?

Cédric : Si je devais faire un classement, le pire c’est sortir sur avis médical, puis à cause d’un collier d’immunité et en dernier, suite à un vote majoritaire au conseil. Pas de bol pour moi, c’est la raison médicale qui me fait sortir. Comme dit Caliméro, « c’est vraiment trop injuste ».

Gala : Comment avez-vous réagi au moment où le médecin vous a dit que vous ne pouviez pas continuer l’aventure : compréhensif parce que vous sentiez que quelque chose n’allait pas, ou très énervé ?

Olivier : Ça commençait à aller mieux, mais ils n’ont pas voulu prendre de risques ce que je comprends tout à fait. Je n’étais pas d’accord, il y a eu discussion, Denis est intervenu, je leur disais que ça irait mieux le lendemain, que ce n’était qu’une crise. Mais c’était impossible. J’ai dû accepter l’avis médical. Avec beaucoup d’amertume. J’ai mis trois semaines à digérer, jusqu’à mon opération.

Gala : Qu’étiez-vous venu chercher sur ce 2e Koh Lanta ?

Olivier : Les poteaux. Je voulais me prouver qu’à 50 ans, je n’étais pas trop mal physiquement. Que je pouvais m’en sortir aussi d’un point de vue stratégique, avoir le respect de mes coéquipiers et de mes adversaires, et puis aller au moins sur les poteaux. Je n’avais pas la prétention de gagner le jeu.

Gala : Quel est le ressort psychologique qui anime un candidat qui revient sur Koh-Lanta ?

Olivier : Se dire qu’on peut aller plus loin, qu’on peut s’améliorer, que la performance peut être meilleure. Qu’en faisant attention aux faits de jeu, comme les colliers d’immunité, on peut contourner les obstacles et aller le plus loin possible. C’est une question d’ego. Je n’étais pas le meilleur physiquement, mais j’avais un gros mental, je serrais les dents. Sur la première épreuve, j’ai les jambes défoncées, je saigne du front. J’avais mal, mais je n’ai rien lâché. Je ne suis pas une force spéciale, je ne suis pas un béret vert, mais je ne lâche rien.

Gala : Quel bilan faites-vous de cette aventure ? Vous n’avez pas eu de chance en étant dans la mauvaise équipe, mais en tirez-vous malgré tout quelques motifs de satisfaction ?

Olivier : Sur le camp, on s’est très bien entendus au niveau de la survie, il n’y avait aucun problème entre nous, tout le monde s’entendait bien. Peut-être un peu trop bien justement. Ça manquait sans doute de stress et de tension afin d’être plus concentrés sur les épreuves. Mais je suis content, j’ai fait de belles rencontres, Candice, Clémentine, Raphaëlle, Ludovic, Dylan…

Gala : Qu’est-ce qui a été différent entre vos deux aventures ?

Olivier : La concentration optimale pendant les épreuves. Un combat des héros ne tolère aucun relâchement, aucune erreur, les candidats sont tous au taquet, le moindre relâchement se paye cash et le retard est impossible à rattraper. Les rouges étaient hyper concentrés, nous on avait toujours un truc qui dérapait à un moment.

Gala : En 2011, lors de votre premier Koh-Lanta, les réseaux sociaux n’existaient quasiment pas. Cette année, sur Twitter, vous êtes pas mal critiqué. Ça ne gâche pas trop le plaisir ?

Olivier : J’ai juste Facebook sur lequel ne peuvent m’écrire que les gens que j’ai acceptés comme amis. Je n’ai pas Twitter, ni Instagram, mais ma fille, qui suit tout ça de très près, voit que parfois je me fais descendre, mais c’est le jeu, il faut surtout relativiser. Je m’en fiche vraiment, mais ça m’embête juste quand ma fille lit certains commentaires négatifs. Elle a 18 ans donc ça la touche, mais parfois elle aime bien aussi aller en chahuter quelques uns. Dans trois semaines, tout ça sera oublié. Et puis j’ai d’autres raisons de relativiser.

Gala : Vous venez de perdre une amie proche c’est ça ?

Olivier : Oui une bonne amie. Je l’ai vue en soins paliatifs en février , elle aimait bien Koh-Lanta, elle attendait la diffusion et me demandait tout le temps quand elle allait arriver. Et puis voilà. Ça aide à prendre du recul. Pour en revenir aux critiques, les gens qui étaient avec moi sur l’île, mais aussi ma famille et mes amis, savent ce que je vaux. Les gens que je ne connais pas et qui critiquent je leur demande s’ils ont déjà fait Koh-Lanta.

Gala : si vous deviez garder une image de votre aventure ?

Olivier : Quand on est tous alignés après le premier jeu. On est lessivés, on se demande à quelle sauce on va être mangés vu la manière dont l’aventure commence. On est tous contents d’être là, mais on se dit « waow, ça va être chaud ».

Gala : En sept ans, on oublie ce que c’est le manque de nourriture, la fatigue, l’absence de confort ?

Olivier : On n’est pas maso, mais on l’a kiffé (rires). C’est ce qu’on recherche aussi sur Koh-Lanta.

Crédits photos : TF1

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