L'entourage de Marine Le Pen cinglant avec Eric Dupond-Moretti : « C'est une petite machine politique »
Si Éric Dupond-Moretti est prêt à faire barrage au RN en 2022, le camp de Marine Le Pen est loin de se sentir intimidé par le ministre de la Justice. Selon L’Express, un autre adversaire est redouté.
Éric Dupond-Moretti en prend pour son grade. À mesure que l’élection présidentielle de 2022 approche, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux n’attend plus que le feu vert d’Emmanuel Macron pour se lancer dans la bataille contre le Rassemblement national. Mais du côté de Marine Le Pen, c’est une autre figure de la majorité présidentielle qui serait plus apte à se mesurer à la candidate au scrutin : Gérald Darmanin. Il a su faire ses preuves. “C’est une petite machine politique“, analyse le parlementaire (et beau-frère de la présidente du RN) Philippe Olivier. Et de poursuivre : “Éric Dupond-Moretti ne sait même pas ce qu’est un électeur !”
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Tandis que le ministre de l’Intérieur fait tout pour rallier les électeurs lepénistes, comme son mentor, Nicolas Sarkozy, a pu le faire avant lui en 2007, son collègue de la Place Vendôme “ne planifie rien” et se laisse aller à des tacles à répétition à l’encontre de Marine Le Pen. “Obsolète et inefficace” aux yeux de celle-ci, Éric Dupond-Moretti lui montre pourtant sa hargne par médias interposés depuis plusieurs années. “C’est une menteuse incompétente”, a-t-il vociféré au mois de février 2021 sur le plateau du Grand Jury, “elle est à chaque fois démentie, ça pose des problèmes de compétence, de travail.” Commentaire au vitriol faisant suite au débat entre la fille de Jean-Marie Le Pen et le premier flic de France. La majorité a beau avoir songé à un débat entre les deux rivaux, mais rien n’y fait. La haine féroce que lui voue “Acquittator“ ne l’impressionne pas.
Deux salles, deux ambiances
Gérald Darmanin opte, certes, pour le tacle, mais avec mesure, loin de la stratégie d’Éric Dupond-Moretti, connu pour ses coups de gueule fracassants. “Il vous faut prendre des vitamines, je ne vous trouve pas assez dure là”, a lancé l’ex-maire de Tourcoing à Marine Le Pen lors d’un débat qui a défrayé la chronique. Avant d’évoquer sa “mollesse.” Quelques jours plus tard, au micro d’Alba Ventura sur RTL, le successeur de Christophe Castaner lançait une nouvelle pique, toujours armé d’un calme olympien. “C’est vrai qu’elle n’est pas gentille, c’est vrai que c’est une ennemie de la République, mais ça ne suffit pas. J’ai combattu le Front national tout au long de ma vie politique.” Il aurait donc l’expérience nécessaire pour le fragiliser.
Crédits photos : Blondet Eliot/ABACA