Des chats dévorés : Hugo Clément dénonce la maltraitance animale au Puy du Fou

Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux ce mercredi 16 décembre, fruit d’une longue enquête, le journaliste Hugo Clément dénonce les actes de maltraitance contre les animaux au sein du parc du Puy du Fou, notamment le traitement cruel des chats.

Alors que l’élection de Miss France 2021 doit se tenir au Puy du Fou ce samedi 19 décembre, le célèbre parc à thème se retrouve en pleine polémique. Défenseur de la cause animale, le journaliste Hugo Clément s’est intéressé à l’institution vendéenne pour son émission Sur le Front et les résultats de son enquête font froid dans le dos. Dans une longue vidéo postée par le compagnon d’Alexandra Rosenfeld sur ses réseaux sociaux ce mercredi 16 décembre, quatre anciens employés du parc, ayant souhaité gardé l’anonymat par peur des représailles, accusent le Puy du Fou de maltraitance contre des animaux utilisés lors des spectacles, mais aussi contre des chats.

Un témoin raconte ainsi comment, lorsqu’il travaillait au Puy du Fou, les chats d’abord capturés dans des pièges étaient ensuite utilisés en appâts pour le dressage des faucons et des aigles. Ils étaient alors dévorés par les rapaces. Un entraînement à la chasse pratiqué sur des chats même dotés de colliers “donc qui appartenaient à des gens” : On lance quand même l’oiseau et il finit déchiqueté entre les serres d’un animal qu’on a employé. C’est très cruel. Mais, selon les quatre témoins, les félins ne sont pas les seules bêtes victimes de violence au sein du parc à thèmes historique dont les animaux sont au coeur des spectacles.

Animaux frappés, drogués, abattus

Un deuxième témoin, ancienne cavalière au Puy du Fou, détaille de son côté des maltraitances sur des chevaux. En coulisses, pendant les spectacles, elle dit avoir vu les animaux se prendre “des coups de pieds dans le ventre et des coups de poings dans la tête” quand ces derniers ne se comportaient pas bien sur scène. Des accès de colère d’employés violents qui n’étaient pas forcément réprimandés. Un autre révèle que les dromadaires étaient “mis sous calmants, somnifères, anesthésiants” avant les shows : “On droguait les animaux pour qu’ils soient calmes face au public”. Pendant des années, une femelle âgé a quant à elle été obligée de se coucher sur les genoux tous les jours pour un spectacle alors qu’elle souffrait d’arthrose et hurlait de douleur.

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Pour les shows avec des fauves, si les tigres n’avançaient pas, on leur tirait dessus avec des pistolets à air comprimé chargés avec des billes en plastique. Pour faire avancer les boeufs, les dresseurs utilisaient cette fois des bâtons électriques façon taser ou des bouts de bois agrémenté de clous au bout, jusqu’à les faire saigner. Un témoin se souvient d’un jeune daim abattu parce qu’il s’était échappé d’un enclos, un autre comment les autruches étaient toutes abattues à la fin de chaque saison… : les récits sont souvent insoutenables. Interrogé par Hugo Clément, Nicolas de Villiers, président de l’association du Puy du Fou et fils de Philippe de Villiers, défend toutefois son parc en affirmant que toutes les pratiques polémiques sont de l’histoire ancienne.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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