EXCLU – Philippe Puron, proche de Johnny Hallyday, confie comment Laeticia a protégé le rockeur de sa peur de la mort
Johnny Hallyday est décédé, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2017. Pour Gala, Philippe Puron, proche du rockeur se confie sur la façon il préférait ignorer la mort – avec l’aide précieuse de son épouse Laeticia.
La mort de Johnny Hallyday, à l’âge de 74 ans, a ébranlé ses fans et ses proches. Le rockeur est décédé dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il s’est éteint dans sa maison à Marnes-la-Coquette, dans les bras de son épouse Laeticia Hallyday. Présente à ses côtés face au cancer depuis le début, elle l’a aidé à supporter les traitements et la maladie. Philippe Puron, décorateur et proche du chanteur, s’est confié en exclusivité à Gala sur le rapport du couple à la mort.
“La mort, Johnny n’aimait pas trop la regarder en face. Quand notre pote le styliste Christian Audigier – avec lequel il avait lancé une ligne de vêtements, des cuirs et des tee-shirts siglés Smet, son vrai nom de famille, en 2007 – allait mourir à l‘été 2015, il ne voulait pas le voir dans les derniers moments. Il prenait de ses nouvelles évidemment mais il n’a pas eu la force d’aller à son chevet. Il était profondément triste.
Il était lui aussi à Los Angeles à ce moment-là mais il ne s’est pas déplacé. Ça lui tordait le cœur rien qu’à l’idée de voir Christian comme ça. Il était déjà passé par l’expérience de l’hopital Cedars-Sinaï en 2009 où on l’avait plongé dans le coma, ça ne lui rappelait pas de bons souvenirs, il n’a pas voulu aller assister à la fin de notre copain avec tous les tuyaux et les perfusions qu’il avait dans le corps.
Quand Johnny a eu sa première attaque à Los Angeles, j’y étais, j’étais dans sa maison de Bel air. Ça a été un remue ménage énorme. On s’était tous alarmés. Lui c’était le genre de mec qui effaçait les mauvais souvenirs, qui refusait de s’appesantir, il avançait, c’est tout. Et pour ça, Laetitia était formidable. Elle le soutenait.
En février 2017, Johnny m’a appelé et il a demandé que j’aille visiter avec lui une maison dans le pacifique, sur une île de Polynésie ; à Moorea. Il avait le projet de l’acheter disait-il. Ça m’étonnait parce que je le savais déjà malade. Il y avait des rumeurs. Personne n’en avait encore parlé publiquement à ce moment là mais j’avais remarqué qu’il devait passer les vacances de Noël en Thaïlande, à Phuket –il me l’avait confié – et il n’était pas parti avec ses filles Jade et Joy. Du coup, je me doutais qu’il y avait quelque chose, qu’il n’était pas en forme. J’ai fait une série de communications par Facetime avec lui autour de ce projet d’achat. Et à un moment, Laeticia m’a parlé. Elle m’a confié que ça risquait de ne pas se faire parce qu’il n’était pas au top. Mais elle m’a dit que c’était très important qu’il ait des ambitions, qu’il se projette dans l’avenir. Elle l’aidait, le protégeait et lui il avançait comme ça, en continuant de de se battre, d’espérer. Il ne s’est pas regardé comme un mec qui allait y laisser sa peau et c’est bien.”
Crédits photos : Bestimage
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