James Franco un prédateur sexuel ? Ces terribles accusations

Dans une publication relayée sur son compte Instagram ce jeudi 8 avril, l’actrice Charlyne Yi accuse James Franco d’être un prédateur sexuel avec des mineures. Un scandale qui le rattrape et vise aussi l’un de ses plus proches amis.

Nouvelle tourmente pour James Franco ? Quatre ans après l’avoir croisé sur le plateau de tournage du film The Disaster Artist, Charline Yi accuse l’acteur d’avoir des comportements inappropriés face aux femmes, notamment mineures. Attitude dont elle aurait été témoin alors qu’elle travaillait à ses côtés dans le cadre de son long-métrage, comme elle l’a expliqué dans une publication relayée sur son compte Instagram ce jeudi 8 avril. “Lorsque j’ai essayé de rompre mon contrat et de quitter ‘Disaster Artist’ parce que James Franco est un prédateur sexuel, ils ont essayé de me soudoyer avec un rôle plus important, peut-on lire. “J’ai pleuré et je leur ai dit (…) que je ne me sentais pas en sécurité en travaillant avec un putain de prédateur sexuel.

Charline Yi pointe également Seth Rogen du doigt, grand ami à la ville comme à Hollywood pour James Franco. Il a d’ailleurs co-produit The Disaster Artist. “Les prédateurs feront preuve d’empathie, feront de manipulation et diront qu’ils s’amélioreront (…) Leurs complices, qui facilitent tout pour eux, sont tout autant toxiques et sont aussi des agresseurs, poursuit la comédienne. Son indignation n’a rien changé. Elle a constaté que les producteurs du film “ont minimisé la situation”, affirmant ensuite que “le fait que James Franco soit un prédateur sexuel était une nouvelle dépassée, qu’il avait changé.” L’actrice aperçue dans Dr. House et Good Girl a eu écho d’histoires accablantes au sujet de l’intéressé les jours précédant cet échange sous tension. Explications.

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Cinq accusatrices

Si Charline Yi, comme le relate le magazine Paris Match, a déjà dénoncé le comportement jugé raciste de Marilyn Manson et du réalisateur David Cross, James Franco n’est pas étranger aux accusations de harcèlement et d’agressions sexuels. En 2018, et alors qu’il venait de rafler son Golden Globe du meilleur acteur pour son rôle dans The Disaster Artist dans le cadre d’une cérémonie placée sous le signe de la lutte contre les violences sexuelles, le mis en cause a fait l’objet d’une première accusation signée Violet Paley, dont il a été le conjoint. Celle-ci s’est emparée de Twitter pour l’accuser de l’avoir sexuellement agressée. Mais pas que. “Tu te souviens de cette fois où tu as poussé ma tête sur ton sexe nu, et cette autre fois où tu as demandé à mon amie de venir chez toi alors qu’elle avait 17 ans ? Juste après avoir été pris la main dans la sac pour les mêmes raisons avec une autre fille de 17 ans ?” Au total, cinq femmes sont sorties du silence et deux de ses accusatrices – deux anciennes élèves de l’école de comédie de James Franco, fermée en 2017, Toni Gaal et Sarah Tither-Kaplan – ont déposé plainte contre lui en 2019 pour discrimination de sexe, harcèlement sexuel et escroquerie.

“Des allégations salaces”

James Franco, lui, a toujours tout nié en bloc. “James se défendra”, a promis son avocat en apprenant l’existence de cette plainte, “mais il poursuivra aussi les plaignantes et leurs avocats pour cette plainte diffamatoire faite par des personnes en recherche de publicité.” Au mois de mars 2020, l’intéressé a rempli une exception péremptoire, une forme d’objection écrite, pour réfuter formellement les allégations pesant contre lui. Son avocat prenait une nouvelle fois la parole pour faire part de son mécontentement. “Si les allégations salaces de la plainte ont fait grand bruit dans les tabloïds, elles sont également fausses et incendiaires, sans fondement juridique et présentées de manière abusive sous la forme d’une action collective, essentiellement menée afin d’obtenir le plus de publicité possible.” Au mois de février 2021, James Franco est parvenu à un accord avec les deux plaignantes : elles ont accepté d’abandonner les poursuites contre lui.

Crédits photos : SPUS/ABACA

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